Léon le hérisson

C’est fort gênant,
Se dit un jour Léon
Le hérisson.
Mes piquants
Ecorchent tout le temps
Ceux qui, gentiment,
Veulent me caresser.
C’est décidé :
Je me rends chez Azalée
La coiffeuse des cas désespérés !
Et Léon
Quitta ses chaussons,
Son salon,
Et prit son camion
Pour se rendre rue Balafon
Afin de se faire une beauté.
Mais lorsqu’il dit à Azalée
Qu’il voulait des bouclettes
Elle dit non de la tête.
Lorsqu’il évoqua une mise en plis
Elle fit grise mine aussi.
Une permanente ?
Quelle idée démente !
Et pourquoi pas des anglaises ?
Azalée tomba de sa chaise.
Mais enfin, Léon,
Dit-elle en plissant le front,
Bouclettes ou non,
Même si tu mets un chapeau melon
Et un nœud papillon
Tu resteras un hérisson.
Tu as des piquants dehors ?
Et alors ?
Tu as dedans un cœur en or
Un cœur tout tendre, tout bon,
Un cœur de gros bonbon.
Moi je le sais bien
Dit-elle d’un air coquin.
Et en faisant bien attention
De ne pas se piquer
Elle lui donna un doux baiser
Sur le bout de son nez.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

super! j'aime bien les hérissons!
yveline netyvel05
Profil : Môme Débutant momes.net
et merci pour la reponse sur le
forum je n'ai pas eu bcq de tmps
pour chercher et acheter bd anciennes...
mon site : artyj.fr
@bientot ,-))